Qualité environnementale de l'Enduit de Montmorency
Cette fiche a été établie suivant la norme expérimentale XP
011-010-1
d'avril 2001.
L'unité fonctionnelle est le kg.
Les renseignements qu’elle contient sont basés sur l’état de nos
connaissances relatives au produit concerné, à la date indiquée. Ils
sont donnés de bonne foi.
La mise à jour est du 15 décembre 2006.
NB : il est important de noter que l'Enduit de Montmorency évite
l'usage
de peinture, avec tous les corollaires sur les différents impacts
qu'elle représenterait.
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1 Consommation des ressources énergétiques
En carrière :
L'énergie pour produire le gypse et le calcaire n'a pu être
évaluée.
S'agissant de roches tendres, elle doit être comparable ou inférieure
à
celle de la plupart des matériaux, en particulier pour le gypse,
composant majoritaire.
Elle se compose pour partie de fuel et pour
partie d'électricité.
L'énergie du transport pour approvionner les matières premières est
faible : le gypse vient de 9 km de l'usine et la chaux de 32 km.
L'énergie de fabrication du produit à partir des roches brutes (y
compris la mise à la teinte et les activités administratives) est
inférieure à 640 kWh/t qui se décompose en 85 % de gaz naturel et de
15
% d'électricité.
L'énergie consommée pour la fabrication des sacs, des adjuvants, des
pigments, etc ... n'a pas été évaluée mais doit être très faible
en
comparaison.
A noter la possibilité de livrer le produit en big-bags.
En fabrication :
L'énergie de transport est du gasoil : elle est minimisée par le fait
que les produits sont livrés directement sur le chantier, dans la
quantité juste nécessaire (donc sans retour), et que l'entreprise est
située en région parisienne près des zones de plus grandes
utilisations.
La mise en oeuvre est manuelle ou mécanique, à l'aide de machines
appropriées : à titre d'exemple, en machine à plâtre : 3 à 4
kWh/tonne
de plâtre.
Elle ne demande l'usage d'aucun autre produit pour la mise en oeuvre
(ni
sous-couche, ni produit de finition).
La finition est faite à la main.
Après :
L'Enduit de Montmorency est un relativement bon isolant par rapport aux
matériaux de ravalement classiques (trois à quatre fois plus que le
béton ou deux à trois fois que la terre par exemple) : sur
l'épaisseur
minimum R vaut environ 0,05 °C/W.
Sa grande perméabilité à la vapeur d'eau évite le recours à des
V.M.C.
L'entretien se fait de façon simple : brossage, ponçage ou
badigeonnage,
donc avec des impacts énergétiques très faibles.
Au global, l'impact énergétique est faible et essentiellement sous
forme
de gaz naturel.
2 Consommation des ressources non énergétiques
Les ressources utilisées sont :
* le gypse (gypse naturel) : 25 kg/m²
* le calcaire (calcaire naturel) : 4,2 kg/m²
* pigments (naturels ou synthétiques) : le plus souvent quelques
dizaines de grammes par m².
* sables : nulle dans le cas d'Enduit de Montmorency, variable dans le
cas de Mortier de Montmorency.
Les autres ressources utilisées sont négligeables.
Concernant l'emballage, il s'agit de sacs papiers écrus avec
l'impression minimale légale et de palettes bois. Les sacs papiers
peuvent être sur demande remplacés par des big-bags réutilisables.
Les
palettes sont directement réutilisables.
3 Consommation d'eau
Le process de fabrication de la chaux produit de la vapeur d'eau et
consomme de l'eau en quantités égales.
Le process de fabrication de plâtre produit de l'eau sous forme de
vapeur d'eau (5 l/m²).
Le process de fabrication de l'Enduit de Montmorency lui-même ne
consomme pas d'eau.
La mise en oeuvre nécessite de l'eau (14 l/m²) qui, soit reste fixée
dans le produit (5 l/m²), soit s'évapore (9 l/m²).
La mise en oeuvre à la machine à projeter consomme aussi de l'eau de
nettoyage de la machine (variable suivant les machines avec un avantage
pour les machines à plâtre par rapport aux machines à mortiers).
L'entretien ne nécessite pas d'eau.
Au global, le bilan est nul : consommation d'eau que l'on retrouve sous
forme de vapeur d'eau, hormis l'eau de lavage.
4 déchets solides
Le process ne produit pas de déchets solides.
Lors de la mise en oeuvre, les déchets sont les sacs et les palettes.
Une mise en oeuvre correcte ne produit pas de déchets de plâtre : ne
pas
hésiter à nous demander conseil.
Les sacs représentent 90 g/m² : ils peuvent être valorisés
énergétiquement. A noter que, sur demande, le produit peut être
livré en
big-bags, réutilisables, ou encore en sacs de récupération.
Les palettes représentent 400 g/m² : standards (100 x 120) elles
peuvent
être directement réutilisées (nous pouvons les réceptionner et les
réutiliser nous-mêmes).
La fabrication sur-mesure en quantité juste nécessaire évite les
déchets
de matériaux non-utilisés.
L'entretien ne produit pas de déchets solides.
En fin de cycle, les gravats peuvent être directement recuits (absence
de sable dans le produit).
5 Changement climatique
Effet du gaz naturel utilisé pour la cuisson de l'ordre de 0,12 kg
équivalent CO²/kg.
A noter que le CO² créé lors de la fabrication de la chaux est
refixé
par carbonatation après la mise en oeuvre du produit.
L'électricité utilisée lors de la fabrication ou de la mise en
oeuvre ne
contribue très majoritairement pas aux changements climatiques.
Le changement climatique dû au transport du produit sur le chantier
est
réduit par la livraison en direct et la localisation de l'usine.
6 Acidification atmosphérique
Effet du gaz naturel utilisé pour la cuisson : de l'ordre de 1 mg
SO²/kg.
L'électricité utilisée lors de la fabrication ou de la mise en
oeuvre ne
contribue pasà l'acidification atmosphérique.
L'acidification atmosphérique dûe au transport du produit sur le
chantier est réduit par la livraison en direct et la localisation de
l'usine.
Avant complète carbonatation, la chaux contenue dans l'enduit peut
fixer
du SO² atmosphérique pour former du plâtre qui reste fixé dans le
matériau.
7 Pollution de l'air
La combustion du gaz produit une pollution de l'air très faible.
L'électricité utilisée lors de la fabrication ou de la mise en
oeuvre ne
contribue très majoritairement pas au changements climatiques.
La pollution de l'air dûe au transport du produit sur le chantier est
réduit par la livraison en direct et la localisation de l'usine.
Les process sont équipés de filtres qui retiennent les poussières,
contrôlés périodiquement.
8 Pollution de l'eau
Le process n'utilise pas d'eau.
Lors de la mise en oeuvre, le nettoyage des outillages et de
l'éventuelle machine à projeter produit des eaux polluées (variable
suivant les machines avec un avantage pour les machines à plâtre par
rapport aux machines à mortiers) qui peuvent sans traitement être
prises
en charge dans les eaux usées.
9 Pollution des sols
La fabrication des matières premières ne pollue pas les sols.
Les carrières sont remises en végétation.
Le process ne pollue pas les sols.
Le transport et la mise en oeuvre ne polluent pas les sols.
10 Destruction de la couche d'ozone stratosphérique
Le gaz naturel utilisé pour la cuisson ne produit pas de CFC.
La destruction de la couche d'ozone stratosphérique dûe au transport
du
produit sur le chantier est réduit par la livraison en direct et la
localisation de l'usine.
Le produit ne libère pas de produits contribuant à la destruction de
la
couche d'ozone strastosphérique, ni lors de sa mise en oeuvre, ni lors
de son entretien.
11 Formation d'ozone photochimique
Le gaz naturel utilisé pour la cuisson produit 8 mg de méthane/kg de
produit (nous ne connaissons pas l'équivalence en éthylène).
La formation d'ozone photochimique dûe au transport du produit sur le
chantier est réduit par la livraison en direct et la localisation de
l'usine.
Le produit ne libère pas de produits contribuant à la formation
d'ozone
photochimique, ni lors de sa mise en oeuvre, ni lors de sa vie, ni lors
de son entretien.
12 Modification de bio-diversité
Pas d'effet connu : les carrières sont remises en végétation après
exploitation.
L'absence de sable dans l'Enduit de Montmorency évite les effets dus
à
l'exploitation des gravières et sablières.
Les autres étapes n'ont pas d'effets connus.
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